Le but de chaque personne pratiquant une sèche est en général de vouloir perdre du gras et de rester musclé en même temps . En effet, personne (en théorie) ne voudrait se retrouver avec plus de muscles perdus que de gras, nous sommes d’accord !
Mais dans quelle mesure cette masse musculaire peut être préservée, et comment y parvenir ?
Pour rester musclé, continuez à vous entraîner comme avant !
On vous explique : vous pourrez souvent entendre ici et là que lors d’une sèche, nous avons moins d’énergie (ce qui est vrai) et qu’il faut donc changer ses entraînements, pour privilégier par exemple des séries longues au cours de vos exercices, avec des charges moins importantes que ce que vous pouvez soulever en temps de maintenance ou de prise de Amasse. Ce second point est FAUX !
Certes, vous aurez moins de peps pour vos séances, on ne va pas le nier. Cependant, gardez la même routine d’entraînement ! C’est la meilleure manière de conserver au maximum votre masse musculaire.
Ne cherchez pas d’excuses à vos muscles, ils sont forts et vous les avez travaillés pour voir ce qu’ils ont dans le ventre non ? Alors gardez le même rythme, en privilégiant des exercices avec des charges relativement lourdes et en ne diminuant aucunement l’intensité de vos séances. C’est la première CLE pour conserver vos muscles lors de votre sèche !
Le déficit calorique
Vous le savez si vous avez lu notre article celui-ci est la clé de la perte de poids. Mais déficit calorique ne veut pas forcément dire que perte de gras > perte de muscle ! Car perdre du poids trop vite en ayant un déficit calorique trop important peut fortement impacter votre masse musculaire et la faire fondre, sans forcément perdre tant de gras que ça. On ne peut pas rester musclé dans ces conditions !
L’objectif ici est de procéder à l’inverse et c’est tout simple ! votre déficit calorique hebdomadaire (ou journalier) ne doit pas descendre en dessous de 15% de votre apport de maintenance (c’est la limite !). Nous vous conseillons personnellement d’être entre 5% et 10% de déficit calorique.
Mais alors pourquoi ne pas réduire plus ses apports ?
Parce que lors d’une sèche, nous privons nos muscles et le reste de notre corps de nutriments dont ils ont besoin pour fonctionner. Si vous réduisez tout drastiquement, la machine ralentit et les processus de perte de gras (la lipolyse) aussi !
Prenons un exemple bien représentatif : vous roulez en Mercedes (on aimerait bien) et vous voyez votre jauge d’essence diminuer petit à petit mais très progressivement : vous pouvez alors continuer à rouler pendant encore quelques temps. Mais si vous démarrez le moteur alors que vous êtes dans le rouge, vous n’allez pas rouler longtemps !
C’est exactement pareil ici : stoppez trop vite le réapprovisionnement de votre corps et celui-ci ne fonctionnera plus à la « normale ».
C’est pourquoi nous vous parlons de cette vitesse de croisière de 5/10% de déficit, de sorte à ce que votre corps ne soit pas trop choqué.
Par contre, lorsque qu’après quelques semaines de sèche à 5/10% de déficit calorique, votre poids stagne à nouveau (pendant 1 semaine environ), vous pouvez augmenter un peu plus votre déficit (donc réduire vos apports nutritionnels).
Le tout dans une sèche, c’est d’être patient et de tout faire progressivement !
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’alimentation en période de sèche, foncez car nous vous disons tout sur celle-ci. On vous donne aussi les méthodes pour la mettre en place !